Les 8 membres du Yoga Ashtanga
Le yoga est bien plus que des asanas ou des postures physiques. Puisque son objectif est de soutenir la cultivation de l’union avec notre vraie nature, le yoga approfondit tout notre être – comme si un jardin était préparé, pour lequel nous avons besoin de beaucoup plus que la terre -, développant notre bien-être physique, mental et émotionnel , spirituel et moral. ⠀
Patanjali – reconnu comme le Père du yoga – a écrit les Sutras (recueil de textes sacrés) en Inde vers 200 après JC. Ces textes sont considérés comme les plus importants du yoga classique et nous offre une feuille de route vers la réalisation de notre nature profonde. Cette feuille de route s’appelle Ashtanga, les 8 branches du yoga, et nous donnent 8 étapes à suivre – de l’extérieur vers l’intérieur – qui fonctionnent comme une échelle progressive; mais qui doivent tout de même être pratiquer de manière simultanée. ⠀
Nous commençons ce merveilleux voyage muni de cette feuille de route en allant explorer les Yamas et les Niyamas.
Introduction à Yamas et Niyamas
Avant les Asanas – pour l’enracinement complet des postures physiques, qui peuvent nous donner un avant-goût de la liberté suprême – Patanjali nous invite à préparer notre sol avec les fondamentaux des Yamas et des Niyamas, les deux premières branches du yoga dont le but est de purifier notre comportement et nos attitudes envers les autres et envers nous-mêmes.
Les Yamas et les Niyamas nourrissent le jardin dans lequel s’épanouit le joyeux potentiel humain; ils fonctionnent comme des catalyseurs de libération absolue. D’une part, notre sol doit être exempt d’éléments toxiques, à travers les Yamas: restrictions morales par rapport au comportement (au niveau de l’action, de la parole et de la pensée / intention). De l’autre, il doit regorger de nutriments, à travers les Niyamas: disciplines, attitudes et comportements à cultiver.
Ainsi commence le chemin vers notre Vraie Nature.
Yamas
Avez-vous remarqué comment la liberté implique de lâcher prise? Quand nous disons Oui à quelque chose, nous disons Non à tout le reste. Pour récolter la liberté suprême, nous devons commencer par semer la restriction. Si l’intention profonde de notre Cœur est de dire oui au yoga – l’union – il sera dans notre intérêt d’apprendre et de pratiquer en disant Non à ce qui fait obstacle à un tel état naturel.
Yama, du mot Sanscrit yam, signifie restriction ou constriction. Les Yamas sont des contrôles / restrictions suggérés par Patanjali en ce qui concerne le comportement moral et la conduite; ne pas être aveuglément suivi comme un dogme, mais être compris et agir en conséquence. Quelles sont les implications de se souvenir sincèrement et d’appliquer ces catalyseurs de la liberté dans nos actions du corps, de la parole et de l’esprit? L’archétype et le mythe répondront mieux à cette question et illustreront le but des yamas.
Yama (Retenue) est également le nom de la divinité hindoue de la mort et est souvent considéré comme un catalyseur de la transformation spirituelle. Cette restriction de notre portée personnelle – comme le corps et la personnalité – nous permet finalement de dépasser toute restriction, d’être en contact avec notre être essentiel, éternel et sans restrictions.
Dans le Katha Upanishad, Yama est l’initiateur du jeune exhalateur spirituel Naciketas. Cette parabole nous apprend que le chemin de l’immortalité passe par la mort (restriction). Au cours de ce voyage, nous ne pouvons ignorer ou échapper à la mort. Au lieu de cela, nous devons d’abord affronter notre peur de la mort et notre propre mortalité. la mort de l’ego entraîne l’immortalité. De cette manière, chacun des Yamas peut être vu comme un moyen de déconstruire la citadelle de l’ego, afin de ressentir la vraie liberté.
Bien que le compost soit fait d’éléments apparemment sales et pourris, comme le fumier, il a vraiment besoin de restrictions et de contrôle; et quand cela est fait, alors seulement la mort donne naissance à la vie – des fruits de yoga doux et abondants, mûrs au travers de la restriction.
Nous pouvons dire que les Yamas ne sont que des restrictions temporaires nécessaires pour révéler qui nous sommes vraiment: la liberté éternelle, sans restriction.
Le mot Ahimsa vient de « himsa », violence, et du préfixe « a », qui signifie la négation. Ainsi, Ahimsa se traduit par Non-Violence. C’est le premier des cinq Yamas décrits par Patanjali. ⠀⠀
En reprenant les mots de notre cher professeur Gesine, la Non-Violence est « la reconnaissance en mouvement que le même Soi vit dans tous les êtres; et quand nous arrivons à la compréhension intime de cette Réalité, Ahimsa devient une célébration naturelle de l’Amour et de l’Unité. »⠀
Bien que nous n’attaquions pas physiquement d’autres êtres, nous pouvons le faire verbalement ou mentalement, à d’autres ou à nous-mêmes. Peut-être que nous nous faisons du mal en mangeant ou en dormant mal. Pour pratiquer l’Ahimsa, nous pouvons commencer par approcher avec conscience et compassion nos tendances au jugement qui engendre du mal, avec des pensées, des mots, des émotions ou des actions. ⠀⠀
Comme Patanjali le recommande, nous devons purifier ces tendances en cultivant des habitudes mentales positives, telles que l’amour bienveillant, la compassion, le courage (comme remède à la peur agressive qui se cache derrière la violence) et la compréhension. ⠀⠀
Cultivons la gentillesse et l’honnêteté. Posons-nous la questions « De quelle manière ai-je causé des dommages, ces derniers temps?» ⠀
Et plus encore, « Est-ce que je ressens l’aspiration à aimer et à pardonner, moi-même et les autres, quoi qu’il arrive? » ⠀
« Quelles pensées, paroles, sentiments et actions expriment cet amour et ce pardon? » « Comment puis-je me souvenir et nourrir cette véritable aspiration à grandir dans la conscience et la célébration de l’Unité et de l’Amour? »⠀
Que nous puissions ouvrir nos Cœurs et prendre soin du Tout.
Asteya est le verbe sanscrit «voler», et a est la négation, donc Asteya signifie «ne pas voler». L’envie de voler les biens, les possessions ou les attributs d’autrui est enracinée dans l’envie, la compétitivité, le désir de posséder, un sentiment d’insécurité, de ne pas avoir assez, d’être pauvre. Comme pour chaque Yama, son sens profond va beaucoup plus loin que la simple traduction du mot. Asteya fait référence au contentement, à la coopération, au sentiment de sécurité, d’abondance et de générosité.
Voler, c’est prendre quelque chose qui ne vous appartient pas ou qui ne vous a pas été librement donné. Le véritable aspirant sur la voie du yoga ne prendra jamais quelque chose sans l’autorisation expresse de son propriétaire. De plus, il ou elle développera continuellement un sentiment d’union et de contentement; un désir naturel non seulement de respecter les ressources des autres, mais de donner et de partager —sans un sentiment de «moi» qui se donne, plutôt qu’un Cœur Spirituel se nourrit de lui-même.
En cultivant Asteya, nous purifions les actions et les émotions qui découlent de l’envie, purifiant ainsi également les tendances mentales associées à cette émotion. Bien que beaucoup ne soient pas intéressés à voler les biens physiques de quelqu’un d’autre, il peut y avoir le vol de leur temps ou de leur énergie, ou un désir silencieux de posséder les attributs physiques d’une autre personne, son partenaire ou son statut social. Tout cela découle d’une tendance mentale que nous avons tous – le jugement. Ces types de pensées ne produisent que la concurrence et l’envie, dont l’acte de voler peut surgir.
Pour notre chère professeur Deborah, Asteya est «l’attitude d’équanimité et de sérénité libre du désir compulsif des choses et des biens d’autrui. Nous sommes heureux de ce que nous sommes et d’une profonde gratitude chaque jour pour ce que nous avons». Comme beaucoup d’entre nous avons tout ce dont nous avons besoin, et bien plus encore, nous pouvons parfois ressentir un désir compulsif, avec avidité. Alors elle recommande de “pratiquer l’humilité et la simplicité, peut-être même l’austérité pendant un certain temps, pour voir ce que cela fait, et pour assimiler en douceur toute la profondeur de cette pratique.”
Suite à sa recommandation, “chaque fois que vous ressentez la tentation de briser Asteya, même si c’est pour une petite chose, faites une pause et réfléchissez: « Quel est ce manque en moi que j’ai besoin de prendre chez quelqu’un d’autre ? Qu’est-ce qui me pousse à le faire ? Quelle croyance ai-je à propos de cet objet, de ce qu’il peut me donner? ” C’est le moment idéal pour revenir à vous-même et diriger la lumière vers notre vraie nature.”
Niyamas
Saucha est le mot sanscrit pour la Pureté. Nous pouvons voir la Pureté de différentes manières, la plus évidente, peut-être, est la pureté du corps physique. Les yogis voient le corps comme le véhicule ou le temple de l’âme, il est donc très important d’avoir un véhicule propre et sain pour que l’âme se réalise.
Nous pouvons également voir la pureté de l’esprit et du cœur; nous pouvons regarder la conscience, et la nourrir, dans sa forme la plus pure: sans vices ou points de vue fixes, sans attitudes obsessionnelles, sans illusions. Après tout, nous aspirons à avoir un véhicule propre et sain et un conducteur propre et sain.
Les éléments toxiques existent aussi au niveau de la parole et de l’esprit, pas seulement au niveau du corps. En tant qu’aspirants, nous aspirons – via notre pratique – à ce que les fluctuations qui obscurcissent l’étincelle naturelle de joie et de grâce du Cœur diminuent et cessent; le yogi aspire à soutenir la vie dans ses possibilités d’être naturel, libre et pur.
Pour notre cher professeur Juergen, « Saucha signifie la pureté du moment présent, Simplement Etre. De cet endroit rayonne Saucha ».
Le corps physique peut être purifié par la pratique régulière des asanas et du pranayama, le maintien d’une alimentation saine et équilibrée, des bains réguliers, de l’exercice physique et la pratique de divers nettoyages, ou dhautis, pour les organes et systèmes internes du corps. Nous avons déjà commencé une sorte de processus de purification à travers Yamas. Les Niyamas et le reste des membres de l’Ashtanga Yoga, permettent de développer un fonctionnement sain et optimal de tout notre organisme.
«À travers la pratique du yoga et de la méditation», poursuit Juergen, «je passe par des processus constants de purification, qui m’aident à entrer dans le calme et à me reposer dans l’Etre. Être conscient de ce qui est bénéfique pour moi m’aide sur mon chemin. Cela touche à mon rapport à la nourriture ou au repos, ce que je lis ou regarde, ou à quelle fréquence je pratique. »
Un aspirant sur la voie yogique doit également cultiver un esprit pur, abandonnant toute tendance mentale négative telle que l’orgueil, la colère, la jalousie, la malhonnêteté, le jugement, etc. Cela peut être fait en cultivant une intention pure, d’agir pour le bénéfice de tous les êtres et en cultivant l’amour, la compassion et la gentillesse envers les autres et envers vous-même.
Y a-t-il de l’inspiration en vous pour exprimer la vie de manière authentique, saine et cohérente ? Dans la vie quotidienne, quelles sont les actions et les intentions qui permettent à mon être le plus pur de se reposer et de se manifester avec grâce ?
Santosha signifie contentement ou joie inconditionnelle. C’est le deuxième Niyama, sur cinq; septième des dix directives éthiques, Yamas et Niyamas, membres principaux sur la voie du Yoga, selon Patanjali. Vous remarquerez peut-être des corrélations entre un Yama particulier et un autre Niyama, entre «contrôles» et «disciplines» ?
Être fermement enraciné dans Santosha, c’est ressentir un bonheur authentique quoi qu’il arrive dans la sphère de l’être. Il découle d’une attitude de confiance et d’acceptation, de recevoir n’importe quelle situation et de se libérer des étiquettes, avec une joie profonde et une confiance absolue en notre propre Être. C’est ressentir l’union ou la cohérence au-delà du « bon » ou « mauvais », à chaque instant.
Santosha grandit naturellement vers le bonheur suprême; imaginez un sentiment de satisfaction fluide, dans n’importe quelle situation, parce que vous êtes concentré sur le Cœur Spirituel. Estelle reprend les mots de Swami Rama qui dit que “le contentement c’est tomber amoureux de la vie”, et cela résume tout.»
Pratiquer le contentement, c’est pratiquer une conscience constante du moment présent, dans laquelle l’esprit peut se libérer des désirs ou des peurs du futur et des douleurs ou des regrets du passé. Nous établissons Santosha chaque fois que nous continuons à abandonner les fantasmes et les obsessions du petit soi, chaque fois que nous faisons confiance et sautons, en nous laissant tomber dans cette joie intime.
« Santosha implique de trouver une confiance profonde», poursuit Estelle, «une intimité avec la vie et avec nous-mêmes qui nous permet de continuer à sourire et d’embrasser tous les cadeaux de la vie, même les plus challenging. »
Seul un esprit libre de désir, sans pensée sur le passé et le futur, est à même de se concentrer. En pratiquant Santosha, vous vous améliorez naturellement dans la pratique du Hatha Yoga et de la Méditation.
Un état d’équanimité surgit, et les étiquettes qui sont données aux expériences, telles que « bonnes » ou « mauvaises », ne sont plus aussi définitives. Une forme de résilience est atteinte. Mais une amélioration de la santé physique et de la vitalité à mesure que le corps se libère du stress, de l’inquiétude, de l’anxiété et de la tristesse.
« Santosha associé à la Quête du Soi conduit à une joie continue », conclut Estelle. « Quand j’entends Sahajananda dire: “Moi, ici, quel miracle ! » j’entends cette culture de Santosha : le bonheur, la simplicité d’être vivant, la joie d’embrasser la Vie. »
Tapas vient du mot racine tap, qui signifie brûler, ou consumer en chaleur. Dans le contexte Ashtanga, Patanjali utilise le terme pour représenter la chaleur insufflé par la détermination, le feu intérieur ou l’austérité – nécessaire pour avancer sur le chemin spirituel. Il est généralement traduit par «austérité» et nous guide pour restreindre les sens et maintenir la discipline en pratique, conduisant peut-être même au développement de «pouvoirs psychiques». Mais attention ! Le mot «austérité» se doit d’être interprété avec quelques nuances.
Et Xavier, enseignant Hridaya Yoga nous le fait bien remarquer dans ses mots « Tapas, c’est la célébration de l’élément feu ! Ce feu qui peut supprimer tous les obstacles ! Je ne vois pas les Tapas comme une pratique d’austérité, mais plutôt comme une offrande et un moyen d’aller au-delà de mes désirs personnels ».
Tapas indique qu’il faut brûler tous les désirs et tous les obstacles qui s’opposent à l’accomplissement. Cela demande une réelle discipline. Comme on peut lire dans la Bhagavad Gita, «le yoga est difficile à atteindre pour une personne indisciplinée». (VI.36) Les tapas peuvent être à la fois une attitude et une pratique. Vous pouvez «prendre des tapas», ce qui est similaire à une promesse, pour travailler sur un domaine de votre vie qui nécessite une attention particulière. Vous pouvez suivre un régime ou jeûner pendant un certain nombre de jours, ou rester silencieux pendant un certain temps, ou promettre de pratiquer la méditation pendant trente minutes chaque jour pendant un mois.
Prendre un Tapas, c’est faire une belle promesse au Soi Supérieur, ou au Cœur Spirituel; une promesse qui doit être tenue quoi qu’il arrive. Quand on pratique l’austérité dans ce sens, la capacité de faire confiance à notre propre volonté grandit, l’estime de soi est purifiée et une confiance inébranlable rayonne. Ces phénomènes peuvent être profondément influencés par l’esprit.
Cependant, il est essentiel de maintenir la dévotion et l’humilité. La compréhension spirituelle que ces pouvoirs universels procurent ne doivent jamais être utilisés au service de l’ego, mais uniquement au service du Cœur Spirituel, atman. «Les tapas sont un outil fondamental pour approfondir, livrer et renforcer cet engagement sur la voie spirituelle», prévient Xavier. «La pratique des tapas apporte courage, détermination et joie, et purifie le corps et l’esprit; ce qui nous aide, afin que nous ne soyons pas perdus ou piégés dans les vieux schémas et la confusion …”
Cela implique la persévérance dans le service inconditionnel des buts spirituels. Swami Sivananda avait l’habitude de dire que la discipline militaire est en quelque sorte une très bonne discipline yogique. Avalez votre ego, ou votre fierté, votre propre désir et votre fantaisie. Ainsi, la transformation sera plus facile. C’est pourquoi Swami Sivananda a dit que le soldat entraîné était mieux préparé pour le yoga que les autres, qui n’avaient pas subi une discipline aussi poussée.
Une autre idée intéressante, Swami Vivekananda a dit qu’un voleur pourrait être capable de réaliser Dieu mieux qu’un lâche ou une personne timide. Un voleur est audacieux, intrépide. Et une telle audace, une telle intrépidité, sont nécessaires pour marcher sur le chemin spirituel et vivre la vie spirituelle. Le yoga n’est pas pour les timides ou les craintifs.
Que le feu des tapas illumine nos cœurs !
Dans la terminologie Sanskrite, Ishvara signifie «Dieu», dans le sens d’un Dieu personnel ou désigné, et pranidhana signifie «dévotion ininterrompue» ou «abandon». Ainsi, Ishvarapranidhana, le dernier Niyama de Patanjali, signifie abandon et dévotion à Dieu. Cela signifie se tenir aux pieds de quelque chose de plus grand que soi-même.
La pratique d’Ishvarapranidhana purifie les désirs restants dans l’esprit, le dirigeant vers le Divin, jusqu’à ce qu’il n’y ait aucun désir pour autre chose que Dieu dans votre vie. Le désir d’union, du Yoga, est tout ce qui reste dans un esprit purifié par une constante dévotion. Ishvara peut également être traduit par «le plus élevé». Vous pouvez également pratiquer une dévotion constante à «l’idéal le plus élevé», par exemple, la Vérité, la Réalité, la Beauté ou l’Amour Inconditionnel.
Arnaud, enseignant Hridaya Yoga, se souvient que «la contemplation de Ishvarapranidhana m’a permis de réaliser qu’à côté de chaque action et chaque désir, il y a un désir plus fort d’unité et d’intégrité». Et il invite à «écouter ces appels profonds de l’intérieur. C’est la clé du succès sur la voie du Yoga. Nous n’avons jamais assez d’aspiration ! ».
Cette pratique peut commencer par des prières formelles et la consécration d’actions, et finira par se développer en une orientation naturelle de l’esprit, du cœur et du souffle vers «le plus élevé», vers le Cœur Spirituel à chaque instant de la journée. Le «côté délicat d’Ishvarapranidhana», dit Arnaud est que «nous n’avons jamais assez de pureté d’intention et d’aspiration à l’Unité. C’est pourquoi, il peut arriver qu’une forte aspiration spirituelle se manifeste comme une forme de «dogmatisme» ou de «fanatisme», surtout chez les débutants».
Tous les Yamas et Nimayas sont discutés plus á profondité dans des lectures au cours du Module 1.