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L’importance de la purification du mental sur le chemin de la réalisation du Soi

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27 décembre 2025 •

10 min de lecture

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Sur le chemin de la méditation et de la Quête du Soi, nous entendons souvent parler de la nécessité de transformer notre mental en un véritable instrument de révélation du Soi. Cela signifie cultiver un mental calme, paisible, serein et lumineux – un mental capable de concentration soutenue, doté d’une perception aiguisée et de clarté. Dans la tradition yogique, on appelle cela le mental sattvique.

Mais quelle importance accordons-nous réellement au développement d’un mental sattvique, et comment le cultiver de manière constante ?

Ramana Maharshi a dit : « Quand sattva, l’esprit pur et discipliné, entre en jeu, accrochez-vous à lui et tirez-en le meilleur parti. » De ces quelques mots concis, nous comprenons le rôle essentiel qu’un tel mental joue sur le chemin spirituel. Cet article est une invitation à une profonde introspection et à une véritable aspiration à transformer nos esprits, nos cœurs et nos vies.

Regardons plus en profondeur, à travers les enseignements des grands maîtres, pourquoi il est si important d’atteindre un mental sattvique.

Pourquoi avons-nous besoin d’un mental pur (sattvique) ?

Adi Shankaracharya, le grand maître de l’Advaita, préconise un sadhana quadruple – « pratique spirituelle » – pour atteindre la libération : viveka – « discernement aigu » ; vairagya – « détachement ardent » ; shat-sampatti – « les six richesses » : maîtrise du mental, maîtrise des sens, retrait, endurance, foi et méditation et mumukshutva – « aspiration profonde à la libération ».

Selon Shankaracharya, viveka – « discernement aigu » – naît de la pureté du mental, et il recommandait une approche graduelle pour parvenir à cette purification mentale. Il affirmait que l’on devait commencer par la pratique de l’action désintéressée, ou Karma Yoga. Grâce à cette pratique, le mental devient progressivement libre des attentes et du sentiment de « mienneté », se rendant de plus en plus capable de concentration.

Adi Shankaracharya insistait sur le fait que Jnana Yoga ne peut être abordé tant que le mental n’est pas purifié et capable de concentration. Il recommandait de pratiquer les principales branches du yoga dans l’ordre suivant : d’abord le Karma Yoga, qui purifie le mental ; puis le Raja Yoga et le Bhakti Yoga, qui développent la concentration ; et enfin, lorsque le mental est pur et concentré, on peut aborder le Jnana Yoga.

Un mental impur, obscurci par les conditionnements, ne peut percevoir ni aspirer à quoi que ce soit de supérieur. Nous remplissons notre mental de toutes sortes de distractions, vivant dans ces eaux troubles tout en croyant à tort qu’elles représentent la réalité de notre existence. Ramakrishna illustre cela avec l’exemple d’une mouche dans une confiserie : elle va de bonbon en bonbon mais finit par se poser sur des excréments. De même, un mental impur oscille constamment entre hauts et bas, entre bien et mal, demeurant parfois longtemps dans des pensées négatives. À l’inverse, une abeille va uniquement à la fleur – non par fuite, mais par sagesse. Voilà l’état d’un mental pur. Ramakrishna dit : « Samadhi est très facile à atteindre pour celui dont le mental est purifié. Bhakti vient naturellement. »

Ramana Maharshi fait écho à cette idée : « Ce n’est qu’à un mental qui a acquis la force intérieure de l’unicité de point de vue que la Quête du Soi réussira. Mais un mental faible sera comme du bois humide mis dans le feu de jnana-vichara. »

Plus nous comprenons que le mental n’est qu’un instrument – conçu pour exécuter les programmes que nous y avons implantés, comme un ordinateur qui fait tourner les applications installées – plus nous devenons attentifs aux « applications » qui résident dans notre mental. Nous pouvons alors discerner lesquelles doivent être supprimées, mises à jour ou utilisées moins fréquemment. Comme l’a dit Francis Lucille : « L’esprit peut devenir le serviteur et l’amant de la splendeur éternelle qui illumine les pensées et les perceptions. » Telle est la condition d’un mental pur : un serviteur du Cœur, un miroir poli reflétant notre Vraie Nature, un amant de la Vérité, et un instrument fidèle de libération.

Ramana dit : « Les habitudes du mental, les vāsanās, sont les obstacles qui entravent la réalisation du Soi. » Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que ces habitudes nous maintiennent absorbés par des distractions extérieures, nous empêchant de nous concentrer sur l’essence même de notre propre existence.

Comment développer un mental pur (sattvique) ?

Comment pouvons-nous atteindre un mental sattvique – calme, paisible, lumineux, aiguisé et clair, capable d’une concentration soutenue ? Cela s’accomplit par une transformation graduelle du mental, thème central de nombreuses traditions spirituelles, souvent appelée « purification du mental ».

Swami Brahmananda dit : « Ce processus de purification doit être traversé par chacun, sans aucune exception. Il n’existe pas de route confortable et élevée menant au salut. Nous devons d’abord accorder notre mental à la Vérité. Le corps doit être accordé, polarisé d’une certaine manière. Le mental doit être accordé, polarisé d’une certaine manière et tant que cette condition n’est pas remplie, du moins dans une large mesure, aucun contact ne peut être établi avec la Vérité. »

Parcourons quelques lignes directrices qui peuvent soutenir ce processus de purification du mental.

1. Commencer là où nous en sommes :

Accepter l’état de notre mental

Lorsque nous observons attentivement notre mental et analysons sincèrement son état, nous pouvons remarquer qu’il manifeste principalement des états ordinaires, ou qu’il oscille d’un état ordinaire à un autre. Il peut être tamasic – lourd d’inertie, d’engourdissement, d’apathie, de brouillard, de faiblesse, de dépression, de pensées négatives et de tendances descendantes – ou rajasic – chargé de dynamisme, d’hyperactivité, constamment avide d’informations, bondissant d’un « et ensuite ? » à un autre à une vitesse fulgurante, toujours en quête d’excitation, ou, en d’autres termes, plus ou moins dépendant de la dopamine.

La première étape consiste donc à reconnaître que notre mental est indompté et à accepter que nous sommes, en un sens, esclaves de nos pensées – constatant à quel point nous nous sentons tristes en réponse à une pensée triste, ou heureux en réponse à une pensée joyeuse. La véritable liberté à l’égard des pensées commence par l’acceptation de cette servitude. Tant que nous sommes emportés par le flux constant des pensées, le confondant avec la liberté de penser, il n’y a aucune chance de nous libérer de l’usine à produire des pensées et de réellement apprivoiser et maîtriser le mental. Ramana Maharshi dit : « Le degré de liberté par rapport aux pensées indésirables et le degré de concentration sur une seule pensée sont les mesures permettant d’évaluer le progrès. »

Ces indications claires offertes par Ramana peuvent nous aider à nous objectiver, à maintenir une direction précise dans la pratique et à évaluer les progrès accomplis.

Ainsi, l’étape suivante consiste à commencer à se libérer des pensées et émotions indésirables, ce qui commence par l’auto-observation.

2. Observation et analyse approfondies du contenu de notre esprit :

Prise de conscience de nos tendances et habitudes positives et négatives – Samskaras and Vasanas

Une fois la première étape franchie, nous devons entreprendre avec courage une observation et une analyse approfondies des différentes couches de notre esprit, tant conscientes que subconscientes.

Dans la tradition bouddhiste tibétaine, il est admis que tant que l’esprit reste préoccupé par des soucis mondains, une véritable transformation spirituelle est impossible. Nagarjuna, dans cette tradition, identifie huit préoccupations ordinaires qui empêchent de poursuivre sincèrement la voie spirituelle. Elles sont regroupées en quatre paires : gain – perte, plaisir – douleur, louange – diffamation et renommée – obscurité.

Par exemple, si l’esprit est principalement absorbé dans des pensées du type, Combien de richesses puis-je acquérir ? ou Comment puis-je protéger mes possessions ? ; Comment puis-je éviter la perte ? ou Comment puis-je obtenir davantage de plaisir dans la vie ? ; Comment puis-je éviter la douleur à tout prix ? ou Comment puis-je recevoir plus de reconnaissance, de statut et de louanges ? ; Comment puis-je éviter toute critique ou diffamation ? ou Comment puis-je attirer davantage l’attention, devenir quelqu’un d’important ? ; ou encore, Comment puis-je sortir de mon obscurité, de ce sentiment que personne ne me voit, ne m’entend, ne me reconnaît ? – alors la stabilité sur la voie spirituelle ne peut être atteinte.

Ainsi, dans ce processus d’observation et d’analyse de l’esprit, nous allons rencontrer de manière consciente nos tendances et caractéristiques mentales, à la fois négatives et positives – ce que nous désignons par les termes sanskrits samskaras et vasanas. Nous rencontrerons nos ambitions égoïstes et mondaines, nos compulsions, insécurités, douleurs, peurs, pertes, engourdissements et misères – mais aussi nos forces, nos qualités et nos vertus. En approfondissant ce processus, nous commençons à dévoiler le système de nos croyances, en reconnaissant à la fois ses aspects destructeurs et constructifs.

Je recommande vivement de noter vos observations concernant vos tendances et habitudes, quelle que soit leur nature – bonnes, mauvaises ou neutres – sur une période prolongée, comme six mois. Cela permet davantage d’objectivité. De même que, si nous voulons nettoyer une pièce plongée dans le noir, nous devons d’abord allumer la lumière pour voir clairement où se trouvent les coins sales, de la même manière, nous devons diriger la lumière de la conscience sur notre comportement pour voir clairement où une attention est nécessaire. En soi, cette observation consciente a un effet purificateur.

3. Le temps de la lessive et le temps de la beauté :

La détermination à se purifier des schémas négatifs et la détermination à renforcer les schémas positifs

Il est très important pour tous les aspirants à la Réalisation du Soi, ainsi que pour ceux qui cherchent simplement à alléger la souffrance dans leur vie, de comprendre que le processus de détoxification de l’esprit est lent et nécessite une forte détermination, de la persévérance et de la patience. De même que nous entreprenons une détox physique tout en acceptant ses aspects désagréables et en anticipant en même temps ses bénéfices, nous devons nous engager dans le processus de détoxification psycho-mentale. Nous devons accepter ses différentes étapes d’inconfort et de souffrance, tout en gardant dans notre cœur une confiance dans le processus et l’intuition joyeuse de ses bénéfices futurs.

Nous devons adopter ce que j’aime appeler l’approche lessive : endurer l’odeur des vêtements sales tout en les lavant joyeusement, nous réjouissant du bonheur futur de porter des vêtements propres. Telle devrait être notre attitude – une attitude de détermination, de joie et de confiance. Peu importe combien de fois nous retombons dans de vieilles habitudes destructrices, nous devons nous relever et recommencer, sans sombrer dans le désespoir.

Le processus de détoxification psycho-mentale implique deux aspects : un relâchement progressif des habitudes négatives et la culture constante des vertus telles que la générosité, l’honnêteté, la bienveillance, la tolérance, la patience, l’amour, etc. – ce que nous appelons dans notre école les attitudes Hridaya. Ces deux aspects fonctionnent main dans la main. Le processus de libération des habitudes négatives est toujours difficile et très lent, et pourtant chaque aspirant doit y passer. Comme le dit Swami Brahmananda, “La vie spirituelle est un processus de nettoyage pour faire de l’esprit un bon réflecteur des choses supérieures.”

Dans notre école Hridaya, nous apprenons constamment à observer nos pensées et nos émotions et, ainsi, à demeurer dans la Quiétude, laquelle engendre en elle-même une transformation par la cessation – la dissolution des samskaras par la puissance de la Quiétude. Toutefois, cela doit être accompagné des actions justes issues de la pleine conscience, afin d’éradiquer les schémas destructeurs qui mènent encore et encore à la souffrance. C’est ce que nous appelons “la pleine conscience appliquée”. Cela signifie utiliser la clarté acquise par la méditation pour guider nos choix, notre parole et nos comportements de manière consciente, constructive et éthique.

Concrètement, nous pouvons commencer le processus de détoxification par les toxines mentales les moins nuisibles, afin de gagner en confiance dans la possibilité de relâcher progressivement nos toxines psycho-mentales. Par exemple, nous pouvons commencer par notre habitude de fixer un écran d’ordinateur pendant des heures avant de dormir, en regardant du contenu aléatoire qui perturbe nos cycles de sommeil et affecte la qualité de notre repos. Prendre conscience des effets négatifs d’une telle habitude conduit à la pleine conscience appliquée, qui implique l’action juste consistant à s’abstenir d’utiliser des écrans avant le coucher et, à la place, écouter de la musique relaxante, méditer ou lire quelques pages d’un livre inspirant dans une atmosphère de détente et de sérénité. De cette manière, pas à pas, nous pouvons purifier notre être des toxines mentales.Mais quelles sont les toxines psycho-mentales ? Nous trouvons la description la plus complète dans le canon bouddhiste. Le Bouddha traite des souillures de l’esprit à de nombreux endroits, dans plusieurs discours fondamentaux. Sans entrer dans les détails, il convient de les mentionner ici afin de clarifier la direction dans laquelle nous devons nous purifier à un niveau individuel. Le Bouddha parle de trois racines de l’action non vertueuse – la convoitise, la haine et l’illusion – et il définit également cinq grandes souillures mentales, ou cinq obstacles : le désir sensoriel, la malveillance, la paresse et la torpeur, l’agitation et le doute. Dans l’un de ses discours, Vatthupama Sutta, le Bouddha approfondit ces obstacles et identifie seize souillures mentales qu’il est nécessaire de purifier afin de préparer le terrain à l’éveil.

Les voici : 

  1. La convoitise, impliquant le désir et l’attachement aussi bien à ses propres possessions qu’à celles d’autrui;
  2. La malveillance, fondée sur les neuf types d’aversion : aversion envers les actions passées – ressentiment ou regret à propos d’événements ou d’actions antérieures ; aversion envers les situations présentes – irritation ou haine envers ce qui se passe ici et maintenant ; aversion envers les événements futurs – peur, inquiétude ou haine à l’égard de ce qui pourrait arriver ; aversion envers soi-même – haine de soi, culpabilité ou malveillance auto-dirigée ; aversion envers les autres – haine, colère ou hostilité envers autrui ; aversion envers les objets – rejet ou répulsion envers des choses, des biens ou des situations ; aversion légère – irritation ou agacement mineur ; aversion modérée – colère ou agitation plus marquée ; et aversion intense – haine ou rage totale, pouvant mener à des actions nuisibles
  3. La colère, incluant irritabilité, irascibilité, opposition, et mécontentement mental
  4. Le ressentiment ou l’hostilité
  5. Le mépris or le dédain
  6. L’insolence, l’envie, l’avarice – lésinerie, mesquinerie, réticence à partager
  7. La tromperie, la fraude, l’obstination – rigidité, dureté, esprit obtus, inflexibilité
  8. La rivalité, la présomption, l’arrogance, la vanité et la négligence

Le Bouddha a proposé plusieurs méthodes pour éliminer les souillures, mais pour résumer, on peut dire que la pleine conscience, ou la “juste vision”, la vigilance aux portes des sens, la patience et la culture des vertus – l’amour étant la plus élevée d’entre elles – sont essentielles à notre profonde transformation.

Ramana, dans son style concis, conseille de manière similaire : “Tout ce qui est nécessaire, c’est de cesser de penser à des objets autres que le Soi. Méditer ne consiste pas tant à penser au Soi qu’à cesser de penser au non-Soi. Lorsque vous cessez de penser aux objets extérieurs et empêchez votre esprit de se tourner vers l’extérieur en le ramenant vers l’intérieur, et en le fixant dans le Soi, seul le Soi demeure.”

Il soulignait également : “L’expérience acquise sans déraciner toutes les vasanas ne peut rester stable. Des efforts doivent être faits pour éradiquer les vasanas. La connaissance ne peut rester inébranlable qu’une fois tous les vasanas déracinées.”

Maharishi: La pratique élimine les samskaras.
D: Mais les samskaras sont infinis et éternels – depuis des temps sans commencement.
Maharishi: Cela même est un samskara. Abandonne cette idée et tous les samskaras disparaîtront aussitôt.

Ainsi, la pratique de la méditation, les actions justes issues de la pleine conscience et la culture constante des vertus aident à éliminer les obstacles qui nous maintiennent prisonniers de l’illusion et de la souffrance.

4. Se souvenir des Maîtres éveillés :

Chercher consciemment à se rassembler avec les amoureux du Divin, les amoureux de la Vérité et demander leur guidance

Dilgo Kyentse Rinpoche dit : “Nul ne peut atteindre l’éveil sans la bénédiction d’un Bouddha.” C’est un point important à comprendre sur notre chemin : nous devons chercher l’aide et la guidance des maîtres éveillés, quelle que soit leur forme – physique ou subtile. Ils sont toujours prêts à aider, chaque fois que nous le demandons avec sincérité et dévotion. Jésus nous l’a assuré en disant : “Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira.” Cela démontre la puissance de la grâce divine. Comme Ramana l’a dit, la grâce est toujours présente. Nous devons la désirer, la demander et la chercher avec un cœur humble et confiant.

Comme l’a dit Ramana : “En demeurant en contact avec les sages réalisés, l’homme perd graduellement l’ignorance jusqu’à ce que sa disparition soit complète. Adi Shankara a dit que dans les trois mondes, il n’existe pas de bateau comme le sat-sangato pour porter quelqu’un en sécurité à travers l’océan du samsara.”

Et Ramakrishna : “On ne peut se débarrasser d’une maladie sans l’aide d’un médecin. Mais il ne suffit pas d’être en compagnie de gens religieux un seul jour. Il faut la rechercher constamment, car la maladie est devenue chronique. De même, on ne peut comprendre le pouls correctement à moins de vivre avec un médecin.”

Ainsi, les rencontres avec les amoureux de la Vérité rallumeront le feu du cœur – le feu de l’aspiration dans lequel nous pouvons brûler tous les voiles de l’ignorance et, ultimement, découvrir notre pureté primordiale.

Avec le profond souhait dans mon cœur que ces simples lignes portent leurs fruits, concluons par les paroles inspirantes de Swami Vivekananda : “Chaque obstacle est une chance de devenir plus fort ; chaque défi est une porte ouverte vers de nouvelles possibilités…” et “…levez-vous avec courage, agissez avec clarté, et avancez avec confiance – votre chemin s’ouvrira devant vous.”

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