Qu’est-ce qui fait une « bonne » méditation ?

Par Tasha Friedman

Après une méditation où, semble-t-il, rien ne s’est passé comme prévu, il se peut que vous remarquiez toutefois que quelque chose a changé. Le gong sonne, la pression retombe, et alors que vous ouvrez les yeux et étirez vos jambes, vous ressentez enfin cette paix et cette tranquillité que vous espériez au cours de la séance de méditation.

Sortez à l’extérieur, appréciez la beauté des feuilles et la couleur du ciel. Tout semble plus lumineux, plus clair, plus proche de vous en quelque sorte.

Telle est la bénédiction de la méditation, et vous pouvez en bénéficier chaque fois que vous mettez tout votre cœur dans la pratique.

Reposer dans le silence procure une profonde purification, et cela en dépit de l’agitation qui règne à la surface. Ce processus s’approfondit avec le temps et la répétition. Même si vous ne savourez pas les fruits de la méditation à chaque séance, les échos se propagent progressivement dans tout votre être, et la vie elle-même commence à prendre une autre apparence.

Vous ne pouvez pas vraiment évaluer vos progrès sur la base d’une seule méditation, mais en considérant la progression de votre pratique et de votre vie en général. Votre pratique devient plus riche et se traduit par davantage de moments de paix, une reconnaissance de la beauté et l’ouverture à l’ineffable, à la fois sur votre coussin de méditation et dans la vie. Vous savez que votre pratique est bien ancrée lorsque vous restez naturellement calme et aimant dans les situations qui auparavant provoquaient de la réactivité et lorsque vous éprouvez de la confiance et de la sérénité face à ce qui autrefois vous effrayait.

Tasha est une enseignante Hridaya qui sert dans notre centre au Mexique. Vous pouvez trouver d’autres de ses articles ici.